Recommandations

Améliorer l’aménagement et l’entretien de la voirie, surtout des trottoirs, faciliterait grandement l’accès à la ville des personnes aînées ayant des incapacités. Parmi les actions prioritaires, on compte : un meilleur déneigement, le dégagement des voies, l’élargissement des trottoirs et la réparation des fissures et des saillies, tout comme l’augmentation du nombre de feux sonores et de la durée des feux piétons.

Combiner plusieurs moyens de communication pour transmettre l’information concernant les lieux de participation sociale et les activités permettrait une diffusion plus efficace de l’information en fonction des différents types d’incapacités et du niveau de littéracie des personnes.

Multiplier les installations qui permettent aux personnes de prendre des pauses lorsqu’elles sont en déplacement, comme des bancs ou des tables, ainsi qu’assurer l’accès à des toilettes lors des déplacements et des activités. Il serait aussi avantageux d’envisager l’adaptation des aires de repos et des toilettes actuelles afin qu’elles soient accessibles aux personnes ayant des incapacités diverses et utilisant différents types d’aides techniques.

Aménager et entretenir les bâtiments des lieux de participation sociale de façon à ce qu’ils soient adaptés pour les personnes ayant des incapacités est primordial. Les éléments qui requièrent une attention particulière sont les entrées, les portes, les ascenseurs et les toilettes.

Plusieurs personnes ont critiqué le manque de flexibilité du transport adapté par rapport à ses horaires et à son mode de fonctionnement. Ainsi, il est recommandé de revoir la formule de réservation de façon à ce que les personnes puissent être plus libres dans leurs heures de déplacement et plus spontanées dans leurs sorties.

La création de campagnes de sensibilisation « grand public » sur les incapacités, le vieillissement et les aides techniques serait fort utile. En misant sur leur représentation dans les sphères médiatique et publique, on favorise la connaissance et la compréhension de ces réalités.

Les formations sont un bon moyen de diffuser les connaissances, de développer des compétences et d’acquérir des outils concrets pouvant être mis en place. Plusieurs thèmes peuvent être couverts par ces formations, notamment les bonnes pratiques pour soutenir la participation sociale et l’inclusion ainsi que les critères en matière d’accès inclusif.

Les personnes concernées par le handicap peuvent se sentir exclues des processus décisionnels, notamment en matière de travaux publics. Travailler avec elles en amont pour cerner les problématiques à la source serait fort utile.

Les contacts intergénérationnels favorisent l’ouverture aux différences ainsi que l’apprentissage à l’égard des incapacités et des aides techniques, et ce, tôt dans le parcours de vie. Cela favorise les changements de mentalité pour mettre de l’avant l’inclusion et l’accessibilité.

Souvent, les personnes aînées ayant des incapacités se retrouvent entre elles, que ce soit dans les milieux de vie ou les milieux associatifs. Cela peut être positif et favoriser le sentiment d’appartenance. Or, si les autres milieux qu’elles souhaiteraient fréquenter ne sont pas accessibles, cela peut aussi constituer une forme d’exclusion.