Le portrait de l’itinérance a changé au Québec depuis dix ans. Le milieu communautaire et académique a convié les médias en juin dernier à un atelier de la FPJQ afin de dresser un portrait actualisé du phénomène, démêler les enjeux qui y sont liés et discuter des impacts de sa couverture médiatique sur le terrain à partir du mémoire de maîtrise intitulé Représentation médiatique de l’itinérance au Québec (2014–2024) d’Ariane Sousa-Caron, diplômée en travail social à l’Université Laval.
- Le discours médiatique peut stigmatiser et avoir des effets préjudiciables sur les personnes premières concernées ;
- Les causes de l’itinérance sont davantage structurelles que individuelles ;
- Les annonces et promesses politiques s’attaquent rarement à la racine du problème et nuisent plus qu’elles ne structurent une réponse à l’itinérance ;
- L’itinérance n’est pas un enjeu de sécurité publique, c’est une crise de santé publique ;
- Les médias ont une part de responsabilité dans la crise actuelle.
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